Julien Jourdan né en 1773 à Andouillé. Fils de Martin Jourdan, maréchal-ferrant mort en 1787 et d’Andrée, morte la même année. Il est intimement convaincu des bienfaits de la Révolution française. Son amitié avec Louis et l’évolution politique du régime vont infléchir quelque peu son point de vue idéologique.
Louis Messager né en 1773 à la Roussardière (Saint-Ouen-des-Toits) de Pierre Messager et Renée Coeffé, closiers. Avec Julien Jourdan, Louis est le personnage principal du roman. Celui qui, par son origine géographique, par sa culture mais aussi par hasard embrassera la cause chouanne. Son amour avec Perrine, la soeur de Julien, va t-il en pâtir ?
Perrine Jourdan née en 1774 à Andouillé. Fille de Martin et Andrée Jourdan morts en 1787. Elle est l’héroïne de l’ouvrage et le point central de la partie romanesque. La Révolution va lui permettre de connaitre Louis Messager et de l’aimer, la chouannerie menace de le reprendre...
par ordre d’apparition
Pierre Messager (père) né en 1735 à Saint-Ouen-des-Toits. Marié à Marie Coeffé en 1758 puis à sa soeur Renée en 1763. A cinq enfants : Pierre, Jean (décédé en 1787 à l’âge de 15 ans), Louis, Jacques et Marie. Ancien faux-saunier en compagnie de Jean Chouan, il devient closier à la Roussardière. Seule sa terre semble trouver grâce à ses yeux mais il cache mal son affection pour son fils le plus rebelle.
Pierre Messager (fils) né en 1760 de Pierre Messager et Marie Coeffé. Marié à Jeanne Letourneux en 1785 et père de deux filles. En 1789, il est solidaire avec son père sur la closerie de la Roussardière. Malgré ses sentiments pro-chouans, il se soumet à la volonté de son père mais, à son grand désarroi, n’en tire pas tous les bénéfices.
Jeanne Messager, née Letourneux en 1760. Mariée à Pierre Messager fils en 1785. Fille aisée d’un closier de Saint-Ouen-des-Toits, elle permet la consolidation financière de la Roussardière.
Marie Messager née en 1776 à Saint-Ouen-des-Toits de Pierre et Renée Messager. Jeune soeur de Louis.
Jacques Messager né en 1775 à Saint-Ouen-des-Toits de Pierre et Renée Messager. Jeune frère de Louis.
Renée Messager née Coeffé en 1743. Mariée en secondes noces à Pierre Messager en 1763 après le décès de sa soeur Marie. Personne la plus pieuse de la famille et la plus attachée au culte ancien.
François Cottereau né en 1760 aux Poiriers à Saint-Ouen-des-Toits, de Pierre et Jeanne Cottereau. Frère du futur Jean Chouan, qu’il va suivre dans l’insurrection.
Michel Montrond : closier aisé d’Andouillé. Maire de la commune en décembre 1790, réélu en juin 1792 après avoir été battu en novembre 1791. Patriote puis républicain convaincu, il est l’élément fédérateur d’Andouillé mais survivra-t-il au douloureux épisode de la Terreur ?
Martin Jourdan né en 1757 à Andouillé. Marié à Louise en 1778. Maréchal-ferrant, il abrite sous son toit Julien et Perrine, nés d’un second lit. Son caractère bougon et obtus le met souvent en conflit avec son demi-frère.
Maurice Guillois : notaire de Saint-Ouen-des-Toits, commune qu’il ambitionne de diriger en 1790, avant de postuler à des charges plus honorifiques. Ses voeux sont quelque peu contrariés...
Jean Piau : closier à la Besnerie en Saint-Ouen-des-Toits. Devient maire en novembre 1791. Son mandat marque le début de la contestation dans la commune.
Jean Jallier : cabaretier lettré d’Andouillé né en 1759. Patriote convaincu il est secrétaire-greffier avant qu’on lui demande d’occuper des charges plus importantes.
Jacques Brochard : riche marchand-tissier du bourg d’Andouillé. Il est d’abord en conflit ouvert avec la municipalité girondine de la commune. La République et la prééminence des Montagnards à la Convention vont lui octroyer une place politique majeure dans le canton d’Andouillé.
Jacques Genest : riche marchand d’Andouillé. Patriote de tendance grirondine et principal opposant de Jacques Brochard. Impliqué dans le mouvement fédéraliste de 1793.
Jean-Baptiste Drouet : vicaire d’Andouillé, débonnaire et proche du peuple. Il embrasse sans ambage les idées révolutionnaires et n’est pas étranger à l’adhésion de ses paroissiens et paroissiennes.
Louis Lemesle : curé d’Andouillé et supérieur de l’abbé Drouet. Plus sectaire que son vicaire, il choisit lui aussi de prêter le serment constitutionnel.
Louise Jourdan : épouse de Martin Jourdan. Multiplie les grossesses mais sans enfanter de garçon, au désespoir de son père.
Michel Davoust : curé de Saint-Ouen-des-Toits. Comme l’ensemble du bas clergé il est enthousiaste aux premières mesures de la Révolution mais se pose rapidement des questions sur la politique religieuse de la Constituante.
Julien Delière : né en 1761 à Le Bourgneuf la Forêt. S’engage dans l’armée à l’âge de 17 ans et entreprend de devenir gendarme en 1791. Il a fréquenté Jean Cottereau dit "Chouan" lors du bref engagement militaire de ce dernier.
Mathurin Moulin dit le Gabeleur : originaire de Montigné, il tient son sobriquet de son ancien emploi, soldat du sel ou gabelou. Il perd son travail avec l’abolition de la gabelle et éprouve une certaine rancoeur pour le nouveau régime. Les mauvaises langues disent qu’il n’est pourtant qu’un brigand sans foi ni loi.
Thugal Messager : marchand tissier de Saint-Ouen-des-Toits. Cousin de Louis, c’est un faible d’esprit, influençable, dont les positions sont parfois lourdes de conséquence.
Nicolas Pottier : prêtre jureur nommé à Saint-Ouen-des-Toits en juillet 1791 pour suppléer à Michel Davoust qui a refusé le serment constitutionnel. Se heurte à l’hostilité d’une grande partie de la population, surtout féminine.
Jean Cottereau dit Chouan né en 1757 à Saint-Berthevin. Vit avec sa mère sur la petite closerie des Poiriers en Saint-Ouen-des-Toits. Améliore l’ordinaire en pratiquant la contrebande su sel, ou faux-saunage. Condamné à mort par contumace il mène une vie tumultueuse jusqu’à la Révolution. S’ennuie en attendant un rôle à sa mesure...
René Lanoë : prêtre réfractaire (n’ayant pas prêté le serment constitutionnel en 1791) de Louvigné. Il choisit la clandestinité à l’exil.
Armand Tuffin de la Rouerie : marquis de Saint-Ouen-la-Roirie en Ille-et-Vilaine. Considéré comme l’instigateur de la conjuration bretonne destinée à renverser le gouvernement révolutionnaire.
Michel Morière : closier de Saint-Ouen-des-Toits. Ancien faux-saunier aux côtés de Jean Chouan.
Jean Aoustin : taupier du Bourgneuf-la-Forêt. D’un physique ingrat, on lui prête une âme de délateur, détesté mais craint de tout le monde.
Jean Guitton : forgeron normand arrivé aux forges de Port-Brillet en 1784 avec sa famille. Comme ses compagnons, c’est un fervent patriote.
Jean Damourette : né à Saint-Ouen-des-Toits en 1773, c’est un journalier qui vit continuellement dans la misère. Le hasard en fera un compagnon d’errance de Louis Messager.
Jérôme Frin de Cormeré : administrateur du département de la Mayenne, emprisonné à Laval en 1793 pour acte de fédéralisme. Croisera le chemin de Louis Messager.
Mathurin Jamet : né dans les Mauges, il fait partie de l’Armée Catholique et Royale qui va traverser le département de la Mayenne en 1793 lors de la Virée de Galerne.
Michel Brulais : né à Paris. Soldat républicain enrôlé en 1793 pour aller combattre en Vendée.
Henri Chesnais : charron de La Chapelle-Janson (Ille-et-Vilaine). Ancien faux-saunier.
Jean-Baptiste Volclerc : curé jureur de Lassay, il est tristement célèbre pour avoir été l’accusateur public de la Commission Clément lors de la Terreur.
Michel Goujon : charbonnier de la forêt de Concise.
Jean-Louis Treton dit Jambe d’Argent : né en 1770 à Astillé. Gravement blessé à la jambe à l’âge de 12 ans. Doit mendier pour survivre, d’où son surnom. Est batelier en 1789. Suit les Vendéns lors de la Virée de Galerne.
Daniel Oelhert dit le Grand Allemand. Officier alsacien venu en Mayenne pour réprimer l’insurrection. Par sa loyauté et sa science du combat, Il obtient l’estime des siens et de ses adversaires
Noel Jamois dit Placenette : closier d’Ahuillé. Devient capitaine d’une compagnie de chouan en 1794, auprès de Jambe-d’Argent.
Jean Bezier dit Moustache : originaire de Grenoux. Devient capitaine d’une compagnie autour de Houssay et Saint-Sulpice. Forte inimitié avec Placenette.
Mathurin Besnier : jeune garde national d’Andouillé, prêt à tout pour démontrer son patriotisme. Egalement artiste chanteur à ses heures perdues.
André Geslot : closier aux Feltières en Saint-Germain-le-Fouilloux. Beau-père de Martin Jourdan.
Louise Geslot : femme d’André Geslot. Va devenir une véritable mère de substitution pour Perrine Jourdan.
Lazare Hoche : né en 1768, il est élevé au grade de général moins de 2 ans après son engagement. Est chargé de pacifier l’Ouest à partir d’août 1794.
Jacques de la Mérouzière dit M. Jacques : né en 1768 dans le Maine-et-Loire. Chargé par le commandement royaliste d’unir les forces des compagnies chouannes, notamment celles de Jambe-d’Argent et Coquereau.
André Philipot : jeune forgeron de Port-Brillet. Intègre la compagnie de contre-chouan de Laval.
Brice Denis dit Tranche-Montagne : soldat normand. Il déserte pour rejoindre les chouans de Jambe-d’Argent.
Nicolas Le Chandelier de Pierreville : Déserteur du bataillon de la Montagne, comme Brice Denis. Rejoint l’état-major royaliste.
Joseph-Just Coquereau : chef chouan originaire de Daon. A la tête de plusieurs compagnies autour de Château-Gontier, il est d’un caractère très instable.
Charles Hanois dit Mousqueton : chef chouan réputé pour sa cruauté.
Lison Jallier : fille de Jean Jallier, née en 1777. La seule qui semble en mesure de pouvoir éveiller un sentiment amoureux chez Julien Jourdan.
François Poché : closier de Saint-Ouen-des-Toits. Entre en politique, semble-t-il pour son propre intérêt.
Jean Sauvé : fils de Jean Sauvé, médecin à Saint-Ouen-des-Toits. Il est lui-même docteur en médecine et s’installe en 1793 dans le bourg d’Andouillé.
Tome 2 :
Marie Guitton : femme de Jean Guitton.
Gabriel Mercereul : agent national de Bazougers en 1796. Tente de se maintenir dans la neutralité entre chouans et patriotes.
Nicolas Nourry : agent national de Saint-Ouen-des-Toits en 1796.
Abbé Hervieu : ancien vicaire d’Olivet, exilé en Angleterre, mais revenu sur ses terres en 1795.
La Doucette : bûcheron de la forêt de Concise, compagnon de Michel Goujon.
Cadet-Morlet : chouan de Bazougers. Ennemi intime de l’administrateur Maurice Guillois.
Crewre, dit Constant : chouan de Bazougers. Compagnon de Cadet-Morlet.
Michel Raimbault : propriétaire de Courbeveille aux idées contre-révolutionnaires. Tente de contrôler sa commune par le biais des urnes.
Pierre Salliot : agent national de Courbeveille sous le Directoire. En conflit permanent avec la famille Raimbault.
Marie Raimbault : Fille de Michel Raimbault.
Jeannette Messager : Fille de Jeanne et Pierre Messager.
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